Voilà. On y est.
La dernière clé.
Celle qui ne parle pas, mais qui fait vibrer.
Celle qui surgit quand tout s’arrête, quand le masque tombe, quand le corps parle : Ressentir ses émotions
L’émotion : ce lien vivant entre l’intérieur et l’extérieur
Depuis le début de cette série, on a exploré ce qui nous structure, ce qui nous anime, ce qui nous limite, ce qui nous traverse.
Mais sans cette dernière clé, tout reste à la surface.
Parce que se reconnecter à soi, ce n’est pas juste comprendre ou ajuster.
C’est ressentir.
Et oser laisser vivre ce qui nous traverse, même quand ça déborde.
Stratégies de régulation émotionnelle et de coping : quels liens ? | Cairn.info
Une émotion, ce n’est pas un problème à régler. C’est un message à écouter.
Une émotion, c’est du mouvement.
C’est une énergie qui monte, qui passe, qui signale.
Elle n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle est.
Et elle a toujours un sens.
La tristesse appelle au ralentissement.
La colère signale un besoin de respect ou de justice.
La peur protège.
La joie ouvre.
Mais quand on n’a pas appris à les écouter, on les fuit.
On les juge.
On les repousse.
Et ce que l’on refoule… finit par exploser. Ou par s’installer en silence.
Pourquoi c’est si difficile d’accueillir ses émotions ?
Parce qu’on nous a souvent dit que pleurer, c’est faible.
Que la colère, c’est mal.
Que la peur, c’est honteux.
Qu’on doit être “fort”, “maîtrisé”, “raisonnable”.
Alors on apprend à contrôler. À se couper. À serrer les dents.
Mais ce qu’on ne vit pas, le corps le garde.
Et un jour, c’est lui qui lâche.
Le coaching : pour ressentir sans être submergé
Dans un processus de coaching, l’émotion n’est jamais niée.
Elle est accueillie comme une porte d’entrée vers le vrai.
Le coach ne cherche pas à calmer ou à consoler.
Il crée l’espace pour que l’émotion puisse être vue, entendue, honorée.
Avec des outils simples mais puissants, on apprend à :
– Nommer ce que l’on ressent
– Identifier le besoin derrière l’émotion
– Traverser sans s’effondrer
– Se relier à soi avec douceur, sans jugement
Et plus on se reconnecte à ses émotions, plus on retrouve du pouvoir intérieur.
Pas pour les contrôler.
Mais pour les comprendre et les accompagner.
Le magnétisme : pour libérer ce que le mental ne peut plus porter
Parfois, l’émotion est tellement refoulée qu’elle devient charge énergétique.
Un blocage dans la poitrine. Une boule dans la gorge. Un nœud dans le ventre.
Le soin magnétique vient là où les mots ne passent plus.
Il délie, détend et remet de la circulation dans ce qui était figé.
Ce n’est pas une “purge”.
C’est une libération douce, progressive, respectueuse.
Et souvent, à la sortie d’un soin, le souffle revient.
Et avec lui, une sensation de paix, de lâcher-prise, de reconnexion profonde.
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Conclusion : Se reconnecter à soi, c’est laisser la vie circuler pleinement
L’émotion, ce n’est pas le chaos.
C’est le langage de l’âme.
Ce n’est pas un excès. C’est un appel.
Elle nous relie à notre humanité. Elle nous ancre dans notre vivant.
Et cette sixième clé est celle qui lie toutes les autres.
Car sans émotion, pas de besoin conscient, pas de limite posée, pas de valeur vibrante, pas de croyance transformée, pas de parasite libéré.
L’émotion est ce qui donne chair à la reconnexion.
Elle est la fin du chemin…
Et aussi son point de départ.
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